Les vendredi et samedi 16-17 juillet, on persiste dans nos recherches d'emploi, malgré la pluie qui tombe sur Auckland.

Le dimanche, la chinoise qui était dans notre chambre et travaillait avec Claire pour nettoyer le backpacker s'en va. C'est une aubaine pour Pierre-Antoine qui prend ainsi sa place. A partir de ce moment, la nourriture est notre seule dépense puisque notre hébergement à chacun est offert par deux heures de travail quotidien pour le nettoyage de l'hôtel. On décide de s'attribuer un repos dominical et de faire une pause dans nos recherches. On part alors en marchant jusqu'au Mont Eden, un volcan où on a une vue à 360° sur la région d'Auckland. On y voit le centre-ville et son immanquable Skytower, les banlieues de pavillons s'étendant à perte de vue, plusieurs collines volcaniques, la mer et les massifs montagneux au loin.


Dès le lundi, on reprend nos recherches d'emploi. Le lendemain, c'est pour Alex, Edouard, et Eleni, avec qui nous avons passé quelques temps à l'hôtel, leur dernière soirée en Nouvelle-Zélande. On en profite pour partager quelques crêpes tous les cinq.


Le mercredi 21 juillet, les réponses commencent à arriver pour Claire qui trouve un poste dans une petite maison de retraite, pour y travailler en tant qu'aide-soignante le samedi et le dimanche matin. En même temps, un couple la rappelle pour la rencontrer suite à une annonce d'au pair, qu'elle se propose de faire pour un mois à leur domicile auprès de leurs deux enfants en bas âge. La réponse finale pour ce poste sera apportée en début de semaine prochaine.

Le jeudi 22 juillet a quelque chose de spécial. Si nous faisons comme d'habitude le ménage le matin, et des recherches d'emploi l'après-midi, le soir nous dînons dans une crêperie française! Et pour cause, on fête intimement nos trois ans d'amour. Le restaurant est de petite taille, tout le personnel et une bonne partie de la clientèle sont français. On savoure avec plaisir quelques galettes et crêpes bien de chez nous.

Le lendemain, Claire visite la maison de retraite qui accepte de l'employer le week-end. Seuls six résidents qui n'ont plus toute leur tête mais valides y habitent, et le travail consiste en quelques soins, la lecture du journal, et l'organisation d'activités. Elle y travaillera ainsi de 7h à 13h les samedi et dimanche. Pour Pierre-Antoine, les recherches sont moins fructueuses, et hormis le nettoyage de l'hôtel en échange de l'hébergement, aucune opportunité de travail ne se concrétise pour le moment.