Voyage de Claire & Pierre-Antoine

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Océanie › Indonésie

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jeudi, avril 29 2010

Bali - Kuta

Le mardi 27 avril en début d'après-midi, nous trouvons un hôtel dans la Poppies Lane I, une des deux rues réputées pour leurs hébergements bon marché. Notre première impression de Kuta est qu'il s'agit d'une station balnéaire dotée de nombreux magasins comme on trouve en France, et que tous les gens nous proposent sans cesse massages, bracelets, taxis, et excursions. Bref, c'est touristique à l'extrême. Quoi qu'il en soit, nous avons des impératifs à effectuer avant de partir en Australie et nous choisissons de les faire dans l'après-midi : Envoi d'un colis en France, et lessive. Nous pouvons ensuite se balader le long de l'artère commerçante puis aller à la plage. Nous y arrivons vers 16h, heure à laquelle les élèves et étudiants sortent de cours et viennent en petits groupes sur le sable. Ici aussi, on nous demande de poser pour prendre la photo! Nous comprenons donc que lorsque les gens nous demandaient cela sur Java, ce n'était pas forcément qu'ils n'étaient pas habitués aux étrangers, mais plutôt qu'ils aiment avoir des photographies d'eux auprès de touristes. Afin de couper cours au harcèlement de paparazzi qui nous guète, nous partons un peu plus loin sur la plage. Là-bas, une jeune fille fait la promotion d'un bar et nous distribue des flyers prônant la gratuité des mojitos entre 23h et minuit. Nous avons trouvé où sortir! Avant de se coucher, le soleil se cache derrière les nuages et nous en profitons pour rentrer à l'hôtel. Le soir, nous mangeons dans un petit warung ce qui s'avère être notre dernier "Nasi Goreng"... Une marche digestive s'impose et nous voyons ce qu'est "Kuta by night". Tous les bars rivalisent de promotions, de concerts, et de lumières. Une immense avenue relie Kuta à Legian et concentre l'essentiel de l'activité nocturne du coin.


Nous allons ensuite au "Eikon", bar indiqué sur le flyer. Effectivement, les mojitos qu'on nous sert sont offerts, à ceci près qu'ils ne contiennent pas de rhum mais de l'arak, toujours cet alcool local (moins fort que le rhum). Passé minuit, nous choisissons de voir à quoi ressemblent les autres bars et même une boîte de nuit. L'entrée est toujours gratuite mais les serveurs poussant outrageusement à la consommation, nous rentrons sagement à l'hôtel.

Le lendemain, on fait la grasse matinée. En début d'après-midi nous partons finalement sur la plage, et la journée s'annonce ensoleillée. Kuta Beach est toujours aussi fréquentée que la veille, et les vendeurs de plage défilent un par un proposer leurs babioles et services, c'est -très vite- lassant. Les vagues ne sont pas trop grosses, Pierre-Antoine décide de se louer une planche de surf pour apprendre dans des conditions faciles.


Finalement, même Claire a essayé!


Pierre-Antoine a décidé de sortir de l'eau lorsqu'une vague un peu trop nerveuse a fait taper son front contre un des ailerons, ce qui l'a légèrement coupé. Rien de grave, mais ce n'est que partie remise. Nous espérons pouvoir retenter l'expérience en Australie, puisque le pays est largement réputé pour ses spots de surf. Sur la serviette, une nouvelle fille vient nous tendre un flyer offrant une consommation de notre choix! Décidément, la gratuité est le moyen le plus commun d'attirer les clients ici... Comme la veille, le soleil finit par se cacher peu avant de se coucher, et nous rentrons. C'est alors au "61 Legian" que nous nous rendons, et profitons en effet d'un cocktail chacun. Sur place, un groupe de musique dont tous les membres portent un tee-shirt du FC Barcelone jouent des reprises de chansons Pop et R&B, sur des rythmes de Rock. Nous rentrons nous coucher vers 1h, car le lendemain nous prenons l'avion pour l'Australie!

mardi, avril 27 2010

Bali - Ubud

Nous arrivons le 23 avril au soir à Ubud, où nous trouvons rapidement une chambre agréable dans une petite rue du centre-ville. Celle-ci est en fait construite comme un mini-temple, entourée d'un jardin ombragé. Non loin dans la propriété, on peut voir des sculptures et des offrandes. Ce n'est pas que nous logeons dans un hôtel hors de prix (la nuit ayant été négociée à 9€ en incluant les deux petits déj'), mais juste que chaque chambre d'hôtes à Ubud est dans ce style. Une ville d'art et de culture, sans aucun doute! Le tourisme est fortement développé dans cette jolie petite ville, et nous éprouvons de grosses difficultés à trouver un dîner dans nos moyens. La quasi-totalité des restaurants est haut de gamme et raffinée, et le prix va avec. On réalise rapidement que Bali est loin des standards indonésiens que nous avions vus jusqu'alors... Nous arrivons tout de même à trouver un endroit où dîner, cependant on y mange bien à un prix abordable.

Le samedi 24 avril, nous en sommes à notre 100ème journée de voyage! Nous sortons motivés pour visiter le centre-ville et faire un peu de shopping parmi les innombrables boutiques de la ville. En peu de temps, on craque pour 4 pantalons (2 chacun) à 4€ l'unité.


On prend nos marques dans Ubud, prévoyant ainsi de visiter la forêt aux singes le lendemain. Nous alternons entre magasins (d'art, de vêtements, de souvenirs) et appréciation des édifices locaux, même s'il ne s'agit parfois que de porte d'entrée de maisons. Le soir, nous dînons au même endroit que la veille en se faisant plaisir, pour célébrer ce nombre symbolique de jours qui nous sépare de notre départ de France. Dans la rue de notre hôtel, nous prenons un verre au bar "Bunuté" qui propose un concert de musique locale internationalisée. Belawan joue ses mélodies que nous écoutons en sirotant un arak attack et un arak sunrise, deux cocktails à base de l'alcool indonésien. Par chance, nous avons droit au meilleur emplacement du bar : une petite cabane où on s'assoit confortablement sur des coussins. Royal pour finir en beauté cette 100ème journée!

Le lendemain, nous commençons par l'obtention de renseignements sur l'envoi d'un colis en France, afin de se délester de quelques souvenirs et affaires inutiles. Nous suivons ensuite le bruit pour arriver au bout de la rue principale, où un groupe de jeunes fait un vacarme étourdissant à l'aide de tambours et de timbales. Ils jouent en préparation de la cérémonie de crémation qui a lieu quelques instants plus tard.


L'homme qui est décédé était un proche de la famille royale balinaise, et une sorte de grande tour a été érigée pour recevoir le corps. La foule est compacte, et en dehors des proches nous ne sommes pas les seuls étrangers à vouloir assister à cet évènement. Lorsque le cortège commence à défiler pour rejoindre la place où a lieu la crémation, nous partons au marché acheter un sarong, un batik, et un tee-shirt. L'un des impératifs de notre journée est de réserver une excursion, nous choisissons de visiter quelques temples et de voir le volcan Batur, au centre de Bali. Nous nous accordons une pause à l'hôtel, puis visitons la forêt aux singes. Elle porte bien son nom, c'est presque si les singes y pullulent! Et comme a pu le voir Claire assez rapidement, ils sont très habitués à la présence d'humains.


Pierre-Antoine ayant un peu moins de succès auprès des animaux, c'est en leur tendant à manger qu'il a pu aussi en apprivoiser un pendant un court moment.


Le lundi 26 avril, nous avons rendez-vous à 9h pour démarrer notre journée de visite du centre de l'île. Outre notre chauffeur, nous sommes accompagnés par un couple de japonais sexagénaires. On commence par Goa Gajah, autrement appelée la porte des éléphants.


C'est un sanctuaire où une grotte (ou plutôt un couloir) a été creusée dans la pierre, et dont l'entrée forme une tête entourée de grandes oreilles. Nous poursuivons vers Pejeng, où on trouve le "Moon Temple". Le papier d'explication qu'on nous donne à l'entrée arbore fièrement le titre "Le plus gros tambour en bronze du monde". Certes, le tambour est bien là et il date du IIIème siècle avant notre ère, mais en dehors de cela le temple nous est totalement insignifiant, il n'y a rien à y voir. La visite continue avec, à Gunung Kawi, le "Rocky Temple". Ici, ce sont des formes de temples qui ont été creusées dans des cavités rocheuses, entre les rizières et la rivière au fond de la vallée. L'ensemble est harmonieux, ce qui remonte nettement notre opinion acquise au temple précédent!

L'arrêt suivant a lieu à Tampak Siring, au "Holy Spring Temple". Le temple a été construit autour d'une source d'eau naturelle, qui jailli d'un bassin au milieu de l'enceinte. Le système hydraulique permet d'acheminer l'eau sacrée vers d'autres bassins où les fidèles peuvent se purger en se baignant. Contrairement aux premiers temples visités, celui-ci semble être réellement vénéré pas les balinais qui viennent y prier.

Un peu plus au Nord, nous faisons halte (sous une pluie battante) dans un jardin de présentation des espèces cultivées à Bali. On y voit des plants de cacao, café, clous de girofle, cannelle, vanille, ginseng, citronnelle... Ainsi qu'un rapide aperçu du séchage des grains de café, de cacao, des gousses de vanille et du poivre, qui pousse ici en bâtons et non pas en grains. Pour finir on nous fait goûter café, chocolat, et différents thés en petites tasses en attendant que la pluie se calme.


Vers 14h30, nous faisons une pause déjeuner dans un restaurant censé offrir un panorama sur le mont Batur et son lac volcanique. Comme pour le Bromo sur l'île de Java, on se trouve face à un épais brouillard. Cette fois-ci, la déception est moindre car nous ne nous attendions pas à une belle vue du fait de l'averse. On rechigne un peu à manger au restaurant, ce qui nous permet d'obtenir un rabais de 50%, soit un peu plus de 5€ les deux repas à volonté. Et par chance, le temps se lève par intermittence et nous pouvons enfin entrevoir le volcan.


Au retour vers Ubud, on prend une autre route au bord de laquelle on s'arrête quelques minutes apprécier les paysages de rizières en terrasse.


Ainsi nous terminons notre visite d'Ubud et de ses environs. Le mardi 27 avril, nous prenons le bus le midi pour Kuta Beach, au Sud de Bali, non loin de l'aéroport.

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