Le dimanche 11 juillet, on prend l'avion direction plein Sud pendant trois heures, et arrivons à Auckland, en Nouvelle-Zélande. Le gradient de température est choquant, on passe de 30°C à 10°C. Comme nous l'avions prévu en comparant sur internet, on loge au Verandah's Backpacker Lodge, une auberge de jeunesse située dans une maison de 1905 un peu à l'extérieur du centre-ville. Les locaux ont été récemment rénovés et sont très propres. Notre "dortoir" est en fait une grande chambre ne contenant que quatre lits, et une des deux fenêtres donne directement sur un grand parc.


Le lundi 12, on se réveille à 6h du matin pour aller voir la finale de la coupe du monde de football dans un bar de la rue voisine : Ponsonby Road. De retour au backpacker pour le petit déjeuner, on réalise qu'Hannah et Tom, deux anglais avec qui nous avons passé trois jours sur Fraser Island un mois avant, ont choisi le même hébergement. Contrairement à nous, ils ne souhaitent pas travailler ici. Ils partent donc en visite, tandis que de notre côté nous faisons notre demande de "numéro d'IRD", un numéro de travailleur nécessaire en complément de notre visa. On en profite pour s'acheter quelques vêtements d'hiver et une nouvelle carte Sim locale. De partout autour du centre-ville, on peut toujours voir la Skytower emblématique. Elle est plus belle éclairée la nuit...


Le mardi 13, on prépare un peu plus nos recherches d'emploi en rédigeant chacun notre CV au format néo-zélandais, bien différemment de ce qu'on voit souvent en France. Ici, les éléments discriminatoires comme photo ou date de naissance sont prohibés. Le CV doit être rédigé sur plusieurs pages, chaque expérience de travail devant être longuement détaillée. On choisit la "Kiwi Bank" nationale pour ouvrir un compte commun en espérant y voir arriver des devises néo-zélandaises rapidement!

Le mercredi 14 juillet, anniversaire révolutionnaire, le hollandais qui logeait dans notre chambre nous quitte. On saute sur l'occasion pour aller voir la manager du backpacker et demander si sa place pour travailler dans l'hôtel est libre. C'est le cas, et Claire prend ainsi le relais le jour même. En l'échange de deux heures de travail quotidien (faire les lits, passer l'aspirateur, nettoyer les salles de bain) son logement est gratuit.


On part ensuite parcourir toute la Ponsonby Road et le centre-ville, nos CV à la main, nous présenter dans les bars, les restaurants, les magasins de vêtements, les maisons de retraite (pour Claire) à la recherche d'un éventuel employeur. Les quelques commerçants français de la rue, ou ceux vendant du vin ou des pâtisseries, décorent leur magasin en bleu, blanc, et rouge. De quoi nous rappeler qu'il s'agit de la fête nationale, même aux antipodes.

Le lendemain, nous passons la journée à faire à nouveau du porte-à-porte pour réclamer du travail.