Le dimanche 4 juillet dans l'après-midi, nous accostons sur la minuscule south sea island, une bande de sable où poussent quelques cocotiers. Un seul hôtel occupe l'île, et nous sommes une dizaine de chanceux à y passer la nuit. Le soir, un fidjien s'occupe de la "blessure" de Marion, à la locale : Un massage à la crème fidjienne, puis un bandage composé de feuilles trouvées sur l'île. 
Le lendemain, nous nous levons tôt pour profiter au maximum de notre matinée sur place. Force est de constater que la médecine fidjienne est efficace, puisque le pied de Marion est beaucoup moins douloureux! Sur l'île, de nombreuses activités sont gratuites : snorkelling, piscine, kayak, voile... Pierre-Antoine a de quoi s'occuper pendant que les filles peaufinent leur bronzage. Autour de South Sea Island, des bébés requins fréquentent les eaux peu profondes. On en voit plusieurs nager à tout juste deux mètres de la plage, en faisant parfois sortir leur aileron. 
Pour la première fois nous pouvons nager en ayant chacun un masque et un tuba, et nous explorons ensemble les environs. On peut y voir une raie, des barracudas, des poissons clowns, et tous les autres poissons de récif colorés. On quitte avec regret cette île de rêve après le déjeuner. Notre seconde et dernière étape dans les Mamanucas est Mana Island. Claire et Marion reprennent sans tarder leur lecture sur la plage, et Pierre-Antoine débute son apprentissage théorique de la plongée.
Le mardi 6 juillet, il y passe encore la journée entière, entre règles de sécurité, explications sur le matériel, respect des durées et des profondeurs... Les filles quant à elles vont visiter l'école primaire de l'île. La classe a lieu à l'intérieur ou à l'extérieur sous un arbre. 
Les élèves suivent tous leurs cours en anglais, ce qui justifie que l'ensemble de la population fidjienne soit bilingue. Le soir, elles sont encore attirées par une nouvelle course de crabes, et choisissent le leur avec précaution et expérience. Après un premier round infructueux, puisque le crabe a été posé au sol à l'envers lors du départ, il confirme ses capacités en faisant une troisième puis finalement une première place dans les deux rounds suivants! Cette fois-ci, c'est le premier prix que nous décrochons : Deux grandes bouteilles de bière des Fidji.
Le mercredi matin, Pierre-Antoine passe son test théorique avec succès, et part ensuite pour deux plongées, une de découverte et une autre pour apprendre quelques techniques. Il s'agit de savoir retirer sous l'eau son masque, son équipement de plongée, sa ceinture de plombs, puis de les remettre en place; de trouver son équilibre ou encore de pratiquer des remontées d'urgence en surface. Au cours de la journée, Claire et Marion partent en bateau sur l'île voisine de Monukiri. Elle est connue pour avoir été le lieu de tournage du film "Seul au monde" (Castaway en anglais), dans lequel Tom Hanks incarne le rôle d'un rescapé de crash aérien qui se voit contrait de vivre isolé sur une île déserte. Contrairement à la magnifique baie de Koh Phi Phi, en Thaïlande, qui a servi au tournage de "La plage", l'endroit est beaucoup moins visité.
Le jeudi 8 juillet, Pierre-Antoine termine la partie pratique de son diplôme en réalisant deux nouvelles plongées. La houle ayant diminué, la visibilité est meilleure que la veille. Quelques formalités administratives sont à passer au retour au backpacker, et c'est officiel, il obtient son PADI Open Water, lui permettant dans le futur de pouvoir plonger librement et à moindre coût avec Claire. Pour cette dernière journée sur Mana, les deux sœurs traversent l'île jusqu'à une plage isolée, peu encline à la baignade, mais où elles peuvent s'adjuger le plaisir d'être seules sur le sable. Le soir, une animation très particulière est organisée dans l'hôtel : c'est soirée Cross Dressing. Plus clairement, les garçons s'habillent en filles et inversement. On se laisse prendre au jeu, et nous sommes bien récompensés puisque Claire et Pierre-Antoine gagnent tous les deux le premier prix, ce qui nous fait deux nouvelles grandes bouteilles de bière gratuites!
Le lendemain, on profite une dernière matinée de la plage, en allant se baigner ensemble pour observer les coraux. Les filles se font une dernière séance photo devant le lagon, et Pierre-Antoine monte la colline avoisinante afin d'avoir une belle vue panoramique sur Mana. On rentre finalement à Nadi pour une dernière soirée tous les trois.
Le samedi 10, Marion nous quitte tôt le matin, et nous partons nous aussi le dimanche, en prenant le vol Air Pacific FJ411 pour Auckland, en Nouvelle-Zélande.
Océanie › Fidji
lundi, juillet 12 2010
Archipel des Mamanucas, Fidji
Par pierre-antoine philip le lundi, juillet 12 2010, 03:30
vendredi, juillet 9 2010
Archipel des Yasawas, Fidji
Par pierre-antoine philip le vendredi, juillet 9 2010, 12:08
Le dimanche 27 juin est le jour de notre départ d'Australie, après avoir voyagé un mois le long de la côte Ouest entre Perth et Darwin, et un autre mois le long de la côte Est entre Cairns et Sydney. Nous décollons à 13h10 pour les îles Fidji, où nous arrivons à Nadi vers 19h, après avoir gagné deux nouvelles heures de décalage horaire.
Le lendemain, nous passons la journée à l'hôtel à organiser notre séjour dans les îles. Cinq heures de réflexion et de négociation sont nécessaires pour aboutir à notre choix final : nous réservons ainsi 11 jours et 10 nuits de voyage dans les archipels des Yasawas et des Mamanucas.
Le mardi 29, la navette passe nous chercher à l'hôtel avec une heure de retard. Cela nous permet de voir le Brésil inscrire trois buts contre le Chili, mais en contrepartie on rate notre bateau de 8h30! Heureusement les Fidjiens à l'embarcadère nous arrangent cela et on a une correspondance pour notre bateau qui nous attend deux îles plus loin. Après cinq heures de mer, on arrive à la première île que nous visitons : Tavewa. Nous séjournons au Coral View Resort, qui fait face à une plage de coraux, plutôt rocailleuse et peu encline à la baignade et à la bronzette. 
Nous passons l'après-midi sur une jolie plage de sable à quelques minutes de marche. L'eau y est chaude et limpide, on retrouve des sensations perdues depuis l'Indonésie! La vue sur le lagon bleu est magnifique. Inspiré par deux visionnages de "Seul au monde" en 14 heures (la veille à l'hôtel et le matin même dans le bateau), Pierre-Antoine ouvre une noix de coco que nous partageons tous les trois. En fin d'après-midi, on marche le long d'un sentier escarpé qui mène au sommet, offrant une vue panoramique sur l'archipel et un coucher de soleil sur la mer.
Le mercredi 30, on passe la journée complète sur l'île, à la même plage que la veille. Le matin comme l'après-midi, nos activités sont le snorkelling, la bronzette pour Claire et Marion, la baignade, et la marche le long de la plage. Pierre-Antoine voit un requin de récif, innoffensif bien entendu, évoluer à une petite dizaine de mètres de profondeur, en bordure de la barrière de corail qui entoure l'île. On a cependant moins de chance que la veille avec les noix de cocos. La première est germée, la seconde pourrie, la dernière pas assez mûre. Heureusement un chien rentabilise le temps de travail pour les ouvrir, il est visiblement fortement accoutumé à ce fruit. Le soir, une course de crabe est organisée à l'hôtel, et notre crabe "français" fini troisième! Nous gagnons un sarong tatoué du nom de notre hébergement.
Le jeudi 1er juillet, nous retournons une dernière fois à la même plage, où nous passons la matinée seuls. On en profite pour faire quelques "jumping pictures" de nous devant la mer. De retour à l'hôtel vers midi, on prend le bateau pour changer d'île et arriver sur Matacawalevu, au Long Beach Resort. En effet la plage est très longue, ce qui ne nous empêche pas de la parcourir à pied jusqu'à un tout petit village fidjien composé de quelques huttes. Pour la première fois depuis notre arrivée aux îles Fidji, une averse interrompt notre après-midi à la plage. On rentre alors à l'hôtel pour une partie de volley avec le personnel.
Le vendredi 2, nous installons nos serviettes sur la plage et lisons tranquillement. Pierre-Antoine se motive à faire un peu de sport en faisant un aller-retour sur l'île d'en face à la nage. La matinée passe rapidement, nous partons après le déjeuner pour une nouvelle île : Naviti, au White Sandy Resort. 
On reçoit chacun une noix de coco trouée et une paille en guise de cocktail de bienvenue. Puisque les dortoirs sont complets, on accepte avec plaisir un sur classement dans un bungalow avec vue sur la mer. Dans l'après-midi, nous marchons cinq minutes pour arriver derrière une colline, à Honeymoon Beach. Un serpent d'eau de mer aux rayures blanches et noires refroidit quelque peu nos intentions de baignade, que nous troquons contre quelques échanges de Frisbee. Pendant ce temps, notre repas du soir cuit lentement sous terre. Le vendredi soir, c'est soirée fidjienne et le personnel cuisine le poisson à la locale, dans des braises recouvertes de feuilles de bananier, enfermées sous le sable. Le buffet du soir est joliment présenté et on mange plutôt bien. S'en suit une série de danses traditionnelles, et le corps sculpté des Fidjiens en action ne laisse pas indifférentes Claire et Marion.
Le lendemain, nous passons une matinée classique sur la plage. L'après-midi on prend le bateau jusqu'à Wayalailai, au Wayalailai Ecohaven Resort. En descendant dans l'annexe qui nous mène à l'hôtel, Marion fait une mauvaise réception. Le soir, Claire et Marion s'attendrissent de quelques chiots sauvages, tandis que Pierre-Antoine essaie la boisson (non alcoolisée) locale, le Kava. Il s'agit d'une sorte d'infusion froide de racines, au goût et à la couleur de l'eau sale.
Le dimanche 4 juillet, les filles restent sur la plage, pendant que Pierre-Antoine s'aventure dans les chemins de l'île, accompagné de son "guide" Gabriel, qui a déjà fait le parcours la veille. Ils se rendent jusqu'au sommet, où une vue panoramique sur l'archipel s'offre à eux. L'altitude dévoile les contrastes entre eau profonde et fonds coraliens, c'est superbe. C'est ici que s'arrête notre séjour sur les Yasawas, puisque nous partons l'après-midi pour une île de l'archipel des Mamanucas, plus au Sud.
