Nous quittons Rainbow Beach dimanche 13 juin, sous un magnifique arc-en-ciel joignant le sol des deux bouts, l'ensemble du spectre lumineux étant représenté avec un fort contraste. On arrive peu avant midi à Noosa, où nous logeons au Noosa Backpacker puisque cette nuit est la dernière inclue dans notre package spécial côte Est acheté à Cairns. On décide d'aller à pied jusqu'au centre-ville, jusqu'à faire l'aller-retour de l'artère commerçante. Les prix y sont particulièrement élevés, on comprend que la station balnéaire est plutôt huppée, comme l'indiquaient les hébergements de luxe sur notre chemin. Pierre-Antoine laisse Claire assouvir ses envies de shopping en entrant dans un magasin de vêtements australiens bien connu : Billabong. Comme par hasard, il propose -50% sur les bikinis, ce qui ne laisse pas Claire indifférente. S'en suit une heure d'essayage, jusqu'au choix final. Sur les conseils de l'office du tourisme local, on part marcher le long de la côte, dans le parc national de Noosa. On y observe trois koalas en différents endroits, évidemment tous dorment en haut de leur arbre, sur une petite branche.


Puisque Marion, la sœur de Claire, a un contretemps pour nous rejoindre en Australie, on choisit d'étendre la durée de notre séjour dans la jolie ville de Noosa. Le lundi, on change d'hôtel pour aller au Flashpacker, qui nous a été recommandé par plusieurs jeunes voyageurs rencontrés depuis Airlie Beach. Le propriétaire vient nous chercher à la station de bus, et semble tout de suite très sympathique. Il nous explique qu'il a ouvert l'hôtel il y a cinq semaines. A notre arrivée, on ne peut qu'être impressionnés : Coin canapés avec grand écran plat, piscine, mobilier moderne, Wii, salle de lecture, cuisine aérée et immaculée. Les planches de surf, le wi-fi, et le petit déjeuner sont offerts... C'est du jamais vu dans un backpacker.

                 image issue du site www.Flashpackersnoosa.com, © Flashpackers Noosa 2010

On marche l'après-midi jusqu'à Sunshine Beach, la plage la plus proche. Il y a un fort vent, les vagues sont écrasées et aucun surfeur n'est à l'eau pour patauger dans l'écume. De l'autre côté du quartier, quelques commerces sont regroupés. On passe devant un pub irlandais qui affiche une annonce alléchante : barbecue gratuit à 20h. On prend nos tickets  et on rentre à l'hôtel pour bénéficier de l'apéritif "wine & cheese" de 17h30. Warick, le propriétaire, offre à ses hôtes des biscuits accompagnés de dés de fromage et de vin rouge, blanc sec, blanc sucré, ou même pétillant! Ce n'est pas comme un camembert et un Saint Emilion, mais aux antipodes de la France cela ramène néanmoins un goût de nos saveurs hexagonales. Comme si cela ne suffisait pas, Warick se permet d'offrir à une fille un gâteau pour son anniversaire. Les attentions sont nombreuses et sincères, on se sent comme chez soi ici. Il nous emmène même au pub irlandais pour 20h.

Le mardi 15 juin, on reste la matinée au backpacker. L'après-midi on fait un grand tour dans le parc national, durant trois heures. La végétation est originale. Tout d'abord, elle est plutôt sèche et on voit des arbres en forme d'ananas géants. On arrive ensuite à Alexandria Bay, où quelques surfeurs tentent de se battre dans le tumulte des vagues. En bout de plage, on grimpe une falaise formant un cap : Hells Gate, où le vent est très puissant.


Derrière, la côte est plus abritée et un autre spot de surf est très propre et peu fréquenté, les volontaires ayant trois kilomètres à parcourir à pied, leur planche sous le bras, pour y parvenir. Les vagues y déroulent en longues courbes lisses. Un peu plus loin, on s'enfonce à nouveau dans le parc qui prend alors des allures de forêt tropicale. La végétation devient luxuriante et très dense, on y trouve des arbres à lianes, tous faisant plusieurs dizaines de mètres de haut. Une variété a pour spécialité de s'entourer autour des troncs existants, une autre est petite et semble chevelue. De retour dans le centre-ville, on prend la navette de l'hôtel pour y rentrer.


Le lendemain, on passe encore une fois la première partie de la journée au backpacker. On apprécie le confort des lieux! Dans l'après-midi, on repart vers le centre de Noosa, Pierre-Antoine armé d'une planche de surf. En short de bain uniquement, il s'essaie sur les belles petites vagues lisses qui déroulent proprement et s'enchainent rapidement. La réussite est moindre qu'à Bali, le courant fort y étant peut-être pour quelque chose. Pendant ce temps, Claire attend patiemment sur la plage en regardant la diversité des pratiques nautiques australiennes : outre le surf, on voit du paddle surf, du bodyboard, et mêmes des personnes pratiquer un genre de surf à genou, sur des planches plus épaisses que la moyenne. Comme la veille, on prend la navette de l'hôtel pour rentrer. A 19h, notre repas arrive : des pizzas de chez Domino's, à volonté! C'est donc le ventre bien plein que nous passons notre dernière soirée au Flashpackers backpacker de Noosa.