Le mardi 27 avril en début d'après-midi, nous trouvons un hôtel dans la Poppies Lane I, une des deux rues réputées pour leurs hébergements bon marché. Notre première impression de Kuta est qu'il s'agit d'une station balnéaire dotée de nombreux magasins comme on trouve en France, et que tous les gens nous proposent sans cesse massages, bracelets, taxis, et excursions. Bref, c'est touristique à l'extrême. Quoi qu'il en soit, nous avons des impératifs à effectuer avant de partir en Australie et nous choisissons de les faire dans l'après-midi : Envoi d'un colis en France, et lessive. Nous pouvons ensuite se balader le long de l'artère commerçante puis aller à la plage. Nous y arrivons vers 16h, heure à laquelle les élèves et étudiants sortent de cours et viennent en petits groupes sur le sable. Ici aussi, on nous demande de poser pour prendre la photo! Nous comprenons donc que lorsque les gens nous demandaient cela sur Java, ce n'était pas forcément qu'ils n'étaient pas habitués aux étrangers, mais plutôt qu'ils aiment avoir des photographies d'eux auprès de touristes. Afin de couper cours au harcèlement de paparazzi qui nous guète, nous partons un peu plus loin sur la plage. Là-bas, une jeune fille fait la promotion d'un bar et nous distribue des flyers prônant la gratuité des mojitos entre 23h et minuit. Nous avons trouvé où sortir! Avant de se coucher, le soleil se cache derrière les nuages et nous en profitons pour rentrer à l'hôtel. Le soir, nous mangeons dans un petit warung ce qui s'avère être notre dernier "Nasi Goreng"... Une marche digestive s'impose et nous voyons ce qu'est "Kuta by night". Tous les bars rivalisent de promotions, de concerts, et de lumières. Une immense avenue relie Kuta à Legian et concentre l'essentiel de l'activité nocturne du coin.


Nous allons ensuite au "Eikon", bar indiqué sur le flyer. Effectivement, les mojitos qu'on nous sert sont offerts, à ceci près qu'ils ne contiennent pas de rhum mais de l'arak, toujours cet alcool local (moins fort que le rhum). Passé minuit, nous choisissons de voir à quoi ressemblent les autres bars et même une boîte de nuit. L'entrée est toujours gratuite mais les serveurs poussant outrageusement à la consommation, nous rentrons sagement à l'hôtel.

Le lendemain, on fait la grasse matinée. En début d'après-midi nous partons finalement sur la plage, et la journée s'annonce ensoleillée. Kuta Beach est toujours aussi fréquentée que la veille, et les vendeurs de plage défilent un par un proposer leurs babioles et services, c'est -très vite- lassant. Les vagues ne sont pas trop grosses, Pierre-Antoine décide de se louer une planche de surf pour apprendre dans des conditions faciles.


Finalement, même Claire a essayé!


Pierre-Antoine a décidé de sortir de l'eau lorsqu'une vague un peu trop nerveuse a fait taper son front contre un des ailerons, ce qui l'a légèrement coupé. Rien de grave, mais ce n'est que partie remise. Nous espérons pouvoir retenter l'expérience en Australie, puisque le pays est largement réputé pour ses spots de surf. Sur la serviette, une nouvelle fille vient nous tendre un flyer offrant une consommation de notre choix! Décidément, la gratuité est le moyen le plus commun d'attirer les clients ici... Comme la veille, le soleil finit par se cacher peu avant de se coucher, et nous rentrons. C'est alors au "61 Legian" que nous nous rendons, et profitons en effet d'un cocktail chacun. Sur place, un groupe de musique dont tous les membres portent un tee-shirt du FC Barcelone jouent des reprises de chansons Pop et R&B, sur des rythmes de Rock. Nous rentrons nous coucher vers 1h, car le lendemain nous prenons l'avion pour l'Australie!