Voyage de Claire & Pierre-Antoine

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dimanche, novembre 21 2010

Quelques jours au calme à Coroico

On arrive le jeudi 18 novembre dans l'après-midi à l' hôtel Esmeralda de Coroico. Nous ne nous permettons habituellement pas de dormir dans des hôtels d'aussi bon standing, mais une importante réduction nous a convaincu. Ainsi, nous y passons l'après-midi, profitant de la belle vue sur la vallée, de la piscine, et le soir du buffet à volonté. Autour de nous, les montagnes vertes semblent déjà cacher le Machu Picchu, que nous devrons tout de même attendre encore quelque temps.


Le vendredi 19 novembre, nous prenons le petit déjeuner en contemplant les montagnes environnantes, profitant qu'en début de journée, les sommets ne sont pas encore entourés de nuages. Nous descendons ensuite visiter le village de Coroico. On décide de suivre une route qui indique des cascades. Un nuage de poussière suit chaque passage de véhicule à côté de nous. En chemin, nous voyons pour la première fois des champs de coca, présents dans la région depuis plusieurs centaines d'années.


On passe par d'autres petits villages dont les habitations sont assez simples, on perçoit bien que les gens d'ici sont pauvres. Après deux heures de marche, on arrive finalement à une fine cascade, en rien comparable avec les innombrables chutes d'eau massives de la Nouvelle-Zélande! Le mince filet d'eau coule tout près de la roche et nous permet tout juste de se mouiller les bras et les cheveux pour se rafraîchir. Dans l'après-midi et à l'altitude plus raisonnable du coin (environ 1700m), le soleil chauffe lourdement. On rentre en deux nouvelles heures de marche à l'hôtel pour un bain dans la piscine bien mérité.


Le samedi 20 novembre, on décide de grimper la montagne Uchimachi. La vue qui s'offre à nous est très belle, on ne se lasse pas de voir les reliefs couverts de verdure. Un sentier sauvage passant au milieu des fougères et des champs brûlés monte peu à peu, et nous mène à une zone où la végétation se densifie. On fait le choix de retourner sur nos pas, puisque le dénivelé restant est hors de portée et que nous n'avons pas les moyens de voir où nous mène le chemin. Dans l'après-midi, nous redescendons donc profiter de la piscine de l'hôtel. Pendant ces trois jours, nous avons malheureusement été victimes des moustiques tropicaux de la région. Ils nous ont laissé en cadeaux de nombreuses piqûres urticantes, sans que nous ayons pu les voir ni les entendre!


Le dimanche 21 novembre, on quitte l'hôtel en fin de matinée pour rentrer vers La Paz en minibus. Notre objectif : arriver en soirée à Copacabana, sur les rives du lac Titicaca.

jeudi, novembre 18 2010

La métropole de La Paz

Lors de notre arrivée à Sucre, nous n'avions pas compris pourquoi le bus nous avait déposé dans une petite rue du centre-ville et non pas au terminal. Ce lundi 15 novembre, c'est un problème mécanique qui nous condamne à descendre du bus au niveau de l'Alto, à une demi-heure de la gare routière de La Paz. Nous comprenons une chose : il ne faut pas faire confiance aux transports boliviens! Un taxi termine le trajet, même si la compagnie se refuse à toute prise en charge des frais! Peu après le déjeuner, on marche jusqu'à la plaza Murillo centrale. Elle est très fréquentée, par les boliviens autant que par les pigeons. Le reste de l'après-midi, nous visitons le petit musée de la coca, très informatif.


Si au début nous sommes surpris de l'apologie faite de la mastication de la feuille de coca, la suite se présente comme une prévention contre la drogue qui en est extraite. A savoir qu'il faut plus de 300kg de feuilles, accompagnés d'un assortiment de produits chimiques, pour préparer 1kg de la poudre blanche mondialement prohibée. Les cultures légales poussent en majorité aux alentours de La Paz, tandis que celles destinées au marché illégal sont dans les environs de Cochabamba, où l'on estime que plusieurs milliers de laboratoires sauvages sont implantés. Nous apprenons également les usages anesthésiques des dérivés de synthèse de la cocaïne, et l'histoire des boissons comme le vin français Mariani, qui a inspiré la recette du Coca-Cola. Pour une visite complète, nous terminons par un goûter particulier : un cookie à la coca, aussi étonnant que bénin.


Le mardi 16 novembre, nous marchons dans les rues proches de notre hôtel lorsque nous découvrons que dans les stands que les indiennes tiennent dans le quartier, pendent des fœtus de lama! Ils seraient utilisés en guise d'offrande mais aussi pour soigner des maux. Un peu plus tard, nous montons en minibus collectif sur les hauteurs de La Paz, d'où nous trouvons un point de vue près de l'autoroute. Devant nous, les pentes sont couvertes d'habitations, tandis qu'au milieu de l'immense cuvette, on voit les immeubles du centre-ville. Au loin, des montagnes enneigées dépassent les 6000m d'altitude. Le midi, nous rejoignons Valérie, Camilla, et Vincent pour prendre le déjeuner. Une amie nous a mis en contact avec Valérie, qui travaille à La Paz, pour nous donner quelques conseils de visite.


L'après-midi, nous visitons les musées Costumbrista, del Oro, et la Casa de Murillo, tous présents dans la jolie (mais unique) rue coloniale restante de La Paz. Dans le musée del Oro, une riche collection de bijoux incas (diadèmes, colliers, bracelets, parures) en or est visible derrière une épaisse porte blindée.


Le lendemain, c'est par le point de vue Killi Killi que nous commençons la journée. Il a une situation plus centrale que celui de la veille. Les immeubles sont donc plus proches, et la ville s'étend devant nous mais aussi sur les côtés. L'après-midi, nous arpentons les rues du centre que nous n'avons pas encore vues.


Le jeudi 18 novembre, nous prenons un dernier petit déjeuner dans la grande métropole et partons pour Coroico, village au Nord de La Paz.

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